JOURNEES CULTURELLES DU CFP DE TAMBACOUNDA

Samedi, le 10 juin 2023(TAMBAACTU1). La cérémonie officielle marquant la fin des activités des journées culturelles du CFP de Tambacounda a vu la présence des autorités, des parents d’élèves, des partenaires, des élèves, etc…

La Directrice du Centre de Formation Professionnelle de Tambacounda, Madame Awa Bigué Diankha, a dans son discours rappelé qu’en 2021, le GOSCO avait pris comme thème : « Le développement de l’esprit entrepreneurial » comme si pour montrer aux apprenants que tout le monde ne peut pas être salariés mais il faut aussi pensez à être employeurs. Et le thème de cette année l’entreprenariat et la problématique de l’insertion ne fait que s’interroger encore sur l’avenir des formes, a-t-elle ajouté. Force est de constater que depuis plusieurs années, l’esprit entrepreneurial renait au Sénégal et entraîne un grand nombre de jeunes et de femmes. Mais l’un des plus gros soucis aujourd’hui pour les entrepreneurs est de trouver le financement adéquat pour développer leurs projets et c’est le moment de remercier l’UNFPA qui a investi plus de 2 500 000 FCFA pour l’insertion des filles dont la structure est dénommée : « Restaurant des jeunes filles de l’UNFPA et du CFP de Tambacounda, a-t-elle renseigné. Pour Madame Diankha, il existe un autre défi auquel les entrepreneurs doivent faire face mais malheureusement dont on ne parle pas beaucoup. I l s’agit de la barrière culturelle qui est une barrière pour la culture entrepreneuriale « SAMA DOM DOU DIAYE » et pourtant l’entreprenariat est un moyen de lutte contre le chômage d’où la pertinence du thème de cette année. La Directrice de rappeler que l’année dernière l’établissement a enregistré un pourcentage de 95 % au CAP Certificat national et 73 % à l’examen de sortie. Ce qui veut dire que le centre de Tamba est un établissement de référence et un creuset du savoir-faire. Les partenaires que sont la GIZ et entre autres l’UNFA ont été remerciés et surtout félicité par la Directrice pour l’excellent travail d’accompagnement qu’ils ont eu à faire au profit des apprenants et de l’établissement. La fête a été aussi une occasion pour récompenser les meilleurs apprenants de l’établissement.

Le CFP a environ un effectif de 600 apprenants pour seulement 15 classes physiques et 37 classes pédagogiques. Certaines de ces classes sont construites et équipées sur fonds propres. C’est pour cela nous souhaitons l’extension de l’établissement pour mieux répondre aux besoins de formation des jeunes, martèle le président du GOSCO. Inspecteur de Spécialité, Mor Awa Dieng, venu représenter l’Inspecteur d’Académie et l’Inspecteur de l’Education et de la Formation dans sa communication apprécié les différentes prestations et entre autres le défilé traditionnel mais particulièrement celle relative à la polygamie qui est un fait de société.  Il y a deux mots clé qui ressortent du thème de cette année à savoir l’entreprenariat et l’insertion, dira l’Inspecteur Dieng. Il a été souligné que l’entreprenariat n’est pas une roue de secours mais c’est une option. En effet, Tout le monde ne peut pas être pris par la fonction publique. Le plus important, les Américains le disent, si vous travaillez pour l’Etat durant toutes vos carrières, vous avez échoués. Ils disent que travailler pour l’Etat pendant dix ans, ça suffit largement et d’autres disent même qu’il ne faut pas du tout être fonctionnaire mais il faut travailler pour soi-même et travailler pour soi-même, c’est faire l’entreprenariat depuis le départ, et bien faire une formation de qualité et pouvoir gagner beaucoup d’argent comme c’est ce que nous cherchons, lance Inspecteur Dieng quand il revenait sur la pertinence du thème. L’Etat du Sénégal tient beaucoup à l’insertion, si vous avez constaté les dénominations du ministère à travers le temps a beaucoup changé, s’est beaucoup modifiée, mais si vous constatez, à la fin on trouve toujours l’insertion, a-t-il rappelé. Si nous formons des enseignants de qualité, si nous avons des élèves disciplinés, malgré tout ça si les métiers sont bien développés et qu’à la fin on ne soit pas inséré, on n’aura échoué. Explique M. Dieng. Et les partenaires sont là aussi pour nous accompagner dans cette stratégie d’insertion, a-t-il ajouté. Il demande à ce que ces partenaires à savoir l’UNFPA, la GIZ continuent à accompagner le CFP de Tambacounda pour le bien du système. L’Etat ne peut pas tout faire donc seuls les partenaires peuvent nous aider à atteindre nos objectifs. Le CFP de Tambacounda fait des avancées en termes de résultats scolaire, renseigne Inspecteur Dieng. Ce dernier a profité de cette occasion pour féliciter la Directrice Madame Diankha, les formateurs dont il fait partie et les parents d’élèves qui ne ménagent aucun effort pour la réussite des apprenants.

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