Visite des UPA dans la commune de Tambacounda

Le Chef d’antenne du projet ACEFOP Inspecteur Ibrahima Gueye et le Président de la chambre des métiers de Tambacounda Abdoulaye Sarr ainsi qu’une mission du ministère de la formation professionnelle ont visité une dizaine d’unité de production au niveau artisanal dans les cinq métiers pris en charge dans le cadre du projet Accès Equitable à la Formation Professionnelle(ACEFOP) financé par l’Union Européenne. Cette tournée qui consiste à visiter les UPA entre dans le cadre de la certification organisée par la Direction des concours et professionnelle du Sénégal. Ce, pour attester la fin de formation des apprentis qui sont en examen dans ces unités-là. Il faut dire que c’est une première dans la région de Tambacounda parce qu’il y a eu des expériences précédentes notamment le PDMAS qui n’a pas abouti. Et cela a même crée des difficultés au départ puis que certains n’y croyaient pas. Mais aujourd’hui ce qui a été vu sur le terrain présage de bons résultats. En effet on a vu des ouvrages qui ont été réalisés par des apprentis et ces réalisations semblent donner satisfaction. D’après le travail de production que l’équipe a pu constater sur le terrain, on peut espérer avoir de bon résultat. Il faut rappeler que dans les autres régions où la coopération Sénégal/ Luxembourg, LUX DEV a accompagné le programme, il s’est poursuivi jusqu’à la certification et quand les premiers maîtres artisans ont vu leurs premiers apprentis certifiés, ils se sont posés des questions à savoir leur apprentis disposent des diplômes qu’eux même en tant que leur maîtres n’ont pas. Toutefois il est bon de rappeler que d’ores et déjà ces maîtres d’apprentissage sont bien considérés au niveau du Ministère, c’est un acquis. C’est dire qu’ils sont déjà dans le répertoire du ministère de la formation professionnelle. Il faut souligner aussi que même les autres maîtres artisans dont leurs unités n’ont pas été retenues pour abriter le déroulement de cet examen, ces derniers sont pris ailleurs comme des examinateurs. Ils ont déjà un statut, le reste maintenant c’est de le formaliser par la valorisation des acquis de l’expérience.

Tambaactu1