L’ORGANISATION DES NATIONS UNIES CONTRE LA DROGUE ET LE CRIME  (ONUDC) FORME DE MANIERE INCLUSIVE ET INTERSECTORIELLE (GENRE, AGE, HANDICAP…) SUR LE RENFORCEMENT D’ALERTE  PRECOCE AU NIVEAU TRANSFRONTALIER POUR PREVENIR LES RISQUES SECURITAIRES ET ATTENUER LEURS CONSEQUENCES, EN PARTICULIER POUR LES PERSONNES VULNERABLES A KEDOUGOU.

L’ORGANISATION DES NATIONS UNIES CONTRE LA DROGUE ET LE CRIME  (ONUDC) FORME DE MANIERE INCLUSIVE ET INTERSECTORIELLE (GENRE, AGE, HANDICAP…) SUR LE RENFORCEMENT D’ALERTE  PRECOCE AU NIVEAU TRANSFRONTALIER POUR PREVENIR LES RISQUES SECURITAIRES ET ATTENUER LEURS CONSEQUENCES, EN PARTICULIER POUR LES PERSONNES VULNERABLES A KEDOUGOU.

Dans l’imposant et somptueux Hôtel BEDIK de Kédougou qui regarde majestueusement le fleuve Gambie, dans le quartier Dandé Mayo , durant deux jours (les 24 et  25 février 2025) l’ONUDC a organisé un atelier de formation  pour renforcer des participants venus surtout des Départements de Bakel  dans la région de Tambacounda et de Saraya  dans celle de Kédougou.

Créée en 1997, cette Organisation des Nations Unies composée de 193 Etats membres dont le siège est à Vienne en Autriche, agit pour sensibiliser le public sur les dangers de l’abus de drogues et renforcer l’action internationale contre la production et le trafic illicite de drogues ainsi que la criminalité qui y est liée.

Lors de l’ouverture de cette  importante rencontre par l’Adjoint au Gouverneur de la région de Kédougou, monsieur Gaye, en présence de madame Charlotte Djé Coordinatrice ONUDC/Kédougou, Jean Sène Coordinateur de Saint-Louis, Abdoulaye Bathily Associé au Programme au Bureau Régional de Dakar,  il  a rappelé  son objectif qui est la capacitation dans la chaîne continue de sécurisation. Il a demandé que chaque  participant, en rentrant chez lui se considère comme un relai.  Il a aussi lancé un appel  à tous de participer activement à cette formation.

Pour la première journée, le Consultant, Docteur Jean Sylvestre Djibiany Biagui a présenté : «L’INTRODUCTION AUX MECANISMES D’ALERTE PRECOCE» éclatée en plusieurs sous-thèmes :

  1. L’insécurité, un enjeu global
  2. Géopolitique et analyse des zones transfrontalières-Analyse des besoins spécifiques des zones frontalières ciblées.
  3. Définition, but, présentation des systèmes d’alerte précoce
  4. Mécanisme d’alerte précoce.

Au cours et après chaque point, en grand andragogue, monsieur Biagui a permis à tous les participants de donner leurs points de vue, idées discutées par et dans le grand groupe. Cela a facilité non seulement des débats fructueux, des  échanges qui ont conduit à une  meilleure compréhension du thème mais aussi à un « décloisonnement » entre les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) d’une part, représentées par la Gendarmerie, la Police des Frontières, la  Douane, les Eaux et Forêts…et les populations de l’autre. Il faut qu’une certaine confiance s’instaure entre elles (FDS  et populations) pour que l’alerte (précoce) puisse exister !

Le deuxième jour (mardi 25 février 2025), Docteur  Biagui a continué sa présentation avec :

  • Sécurité collaborative et alerte précoce.
  • Les Comités de Veille et d’Alerte

Comme lors de la première journée, pendant et après l’exposé, les différentes interventions du côté des FDS comme des populations ont montré l’importance de la COLLABORATION entre les deux parties. Et les Comités de Veille et d’Alerte ont un grand rôle à jouer dans cette collaboration.

Suite logique des présentations de monsieur Jean S. D. Biagui, monsieur Théodore Ndiaye, le deuxième Consultant, Chercheur à l’Institut pour la Paix et la Sécurité (IPS) a « partagé » avec les participants (des Maires, des Agents des FDS, des Leaders coutumiers et religieux, des Relais sociaux, des femmes et des jeunes, des Organisations  de la Société civile, des Associations…) :

  1. La Gestion des conflits.
  2. La comparaison des approches traditionnelles  et modernes de médiation.
  3. Et enfin pour lier la théorie à la pratique, une simulation de résolution de conflits entre Eleveurs et Agriculteurs a déridé l’atmosphère, en  mettant face à face ces éternels « ennemis » dans un jeu de rôles bien exécuté par les participants devant un médiateur, monsieur Jean Sène  et ses deux assesseurs madame Charlotte Djé et monsieur Abdoulaye Bathily.

Cette session de formation a pris fin, l’ONUDC donnant rendez-vous à beaucoup de participants à Tambacounda, tout en invitant  d’autres  pour la suite, à savoir : « LA FORMATION SUR LA PROTECTION DES INFRASTRUCTURES ET DES ACTIVITES D’IMPORTANCE VITALE ».

Idrissa Diarra Bakel/Tambaactu1

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