UN COMITE DEPARTEMENTAL DE DEVELOPPEMENT  SUR  LA GESTION DES CONFLITS ENTRE ELEVEURS ET AGRICULTEURS A BAKEL

UN COMITE DEPARTEMENTAL DE DEVELOPPEMENT  SUR  LA GESTION DES CONFLITS ENTRE ELEVEURS ET AGRICULTEURS A BAKEL

Dans la salle de conférence de la Préfecture de Bakel, un Comité Départemental de Développement (CDD), sous la présidence de l’Adjoint au Préfet monsieur Ngor Pouye a réuni tous ceux qui sont concernés par les conflits possibles entre éleveurs et agriculteurs.

En première ligne, il y avait les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) avec le Commandant de la Compagnie de Gendarmerie le Capitaine Dione et  le Lieutenant kamara des Eaux et Forêts. Outre les Sous-préfets des Arrondissements de Bélé, Kéniéba et Moudéry, l’Adjoint au Maire de la Commune de Bakel, les Chefs de services du Développement Rural (Agriculture), de l’Elevage, de la Promotion, du Développement Territorial, de la Famille et des Solidarités, de la SAED, du GRDR, du CADL, des Associations, des Coopératives  et des Regroupements d’éleveurs et d’agriculteurs, des Chefs de villages ont aussi répondu présents pour, à défaut d’enterrer l’éternelle hache de guerre qui gangrène les relations entre éleveurs et agriculteurs pour toujours, au moins  à  travers des consensus, diminuer les conflits.

Après l’ouverture de la rencontre par l’Adjoint au Préfet, monsieur Mbaye Sarr Diop Chef du Service Départemental du Développement Rural (Agriculture) a fait une présentation, prétexte pour des débats au cours desquels plusieurs interventions pertinentes ont poussé la réflexion sur trois principaux points à savoir :

L’identification des principales causes de conflits entre éleveurs et agriculteurs. Les solutions à trouver pour pacifier les relations entre éleveurs et agriculteurs.

Un plan d’actions et des recommandations à faire.

Parmi les causes, l’on retiendra :

– la conduite des animaux (moutons, vaches, chèvres, chevaux, ânes…) par  des bergers qui sont la plupart du temps des enfants ;

-l’absence de couloirs (parcours) de bétail

-un manque de tolérance entre les deux protagonistes.

Pour les solutions :

-un arrêté  des Maires portant interdiction de divagation d’animaux ;

-la surveillance des transhumants ;

-l’installation de comités de gestion des conflits, au niveau départemental mais aussi dans les arrondissements et les communes.

-Concernant le troisième point, le plan d’action et les recommandations : il faut se réunir périodiquement pour faire des évaluations à mi-parcours, rouvrir les fourrières…

Idrissa Diarra Bakel / Tambaactu1

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