LE COMITE DEPARTEMENTAL DE GESTION DES INONDATIONS ET AUTRES CALAMITES NATURELLES CONTINUE DE RECEVOIR DES DONS PROVENANT DE L’ETAT, DES SOCIETES NATIONALES, DES ASSOCIATIONS, DES INDIVIDUS…

LE COMITE DEPARTEMENTAL DE GESTION DES INONDATIONS ET AUTRES CALAMITES NATURELLES CONTINUE DE RECEVOIR DES DONS PROVENANT DE L’ETAT, DES SOCIETES NATIONALES, DES ASSOCIATIONS, DES INDIVIDUS…

Depuis l’installation de ce Comité Départemental de Gestion des Inondations et autres calamités naturelles,  présidé par monsieur Daouda Sène Préfet de Bakel, là-bas à Goundeyni sur ses berges, cette partie de la capitale du Gadiaga, sous la haute surveillance des Forces de Défenses et de Sécurité, s’accumulent jour et nuit, des tonnes de riz, d’énormes quantités de sucre, d’eau, de savon, d’huile, de Madar, d’eau de Javelle, de tentes…pour les populations sinistrées.

L’Etat, à travers ses Ministères (Hydraulique, Femmes et Solidarités, Intérieur, Forces Armées…), des Sociétés Nationales, des Associations, des corporations, des individus …compatissent à la souffrance de ces hommes et de ces femmes impactés par les inondations.

Dans les villages des deux Goyes (supérieur et inférieur), les « pauvres » populations vivent dans l’eau. Plusieurs maisons sont abandonnées ; il n’y a plus d’électricité, plus d’eau potable, plus de moyens de se déplacer même à l’intérieur des villages sans pirogue ; les communications sont impossibles.

Ces derniers jours, après le passage des Ministres de l’Intérieur, de la Femme et des Solidarités, puis du Président de la République, la solidarité qui existait jadis en milieu Soninké, s’est élargie ; elle s’est démultipliée pour venir au secours des familles en détresse.

La SONATEL, MEC DYNANICS, des Jeunes de Bakel étaient là ! Le Comité Départemental de Développement (CDD) n’a pas voulu être en reste. Des ressortissants des villages établis un peu partout au Sénégal et dans la diaspora ont dépêché de leurs côtés, directement, des vivres et d’autres besoins de leurs parents.

Ce mardi 22 octobre 2024, les commerçants de la Section Départementale de l’UNACOIS YESSAL de Bakel, avec à leur tête leur Président monsieur Sérigne  Mbacké Dieng, ont remis au Préfet du Département, Président du Comité de Gestion des Inondations :

  1. 2 tonnes de riz
  2. 200 litres d’huile
  3. 250 Kg de sucre
  4. 120 litres d’eau de Javelle
  5. 120 litres de Madar
  6. 100 paquets de 30 sachets d’eau

En plus de ce don estimé à un million cinq-cent-mille (1 500 000) FCFA, l’UNACOIS YESSAL a pensé aussi à ses membres impactés par les inondations dans le département. Pour eux,  une enveloppe de deux millions (2 000 000) FCFA a été dégagée.

Même si le niveau de l’eau commence à bien baisser, il faut penser à l’près inondation et à ses conséquences : le relogement des déplacés dans les sites de recasement, l’assainissement de tous les villages restés sous les eaux avec toute la pollution que cela entraîne ! Il est heureux que les forces Armées aient installé un hôpital de niveau 1 et que les agents de santé militaires se déplacent jusque dans les zones les plus inaccessibles pour soigner les malades. Les postes de santé sous les eaux, ayant perdu médicaments, matériel médical et documents sont à prendre en compte sans compter les écoles (préscolaires, élémentaires, collèges et lycées) inondées ou devenues abris pour les sinistrés ! Quand débuteront les cours pour ces écoles ? Pourra-t-on atteindre le quantum horaire exigé ? Comment s’y mettre pour que les élèves de ces zones ne sentent  pas assez les effets de ce retard indépendant de la volonté des enseignants, des parents d’élèves et même de l’Etat ?

Autant de questions à se poser pour que des solutions tombent le plus rapidement possible.

Ailleurs, les paysans endettés dans les banques pleurent car il n’y a pas espoir de récoltes, les champs ayant été noyés par les eaux !

Les éleveurs partagent les mêmes souffrances, leurs bêtes emportées par les eaux ou disparues lors des inondations.

Beaucoup de commerçants, loin de leur Baol ou de leur Saloum, venus chercher fortune chez les Soninkés du Gadiaga ou les Haal Pulaar du Boundou ont été surpris par les inondations qui ont emporté tout leur espoir de « protéger » leurs familles.

La solidarité, agissante, doit continuer pour que nos populations impactées « reviennent » à la vie !

Idrissa Diarra Bakel/Tambaactu1

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