LA CHRONIQUE DE MOCIREDIN (2)
En Soninké, « Mali et Malado », ces deux expressions, fausses jumelles, bienque tirées du langage de nos voisins Haal Pulaar, rappellent la proximité quiexiste entre le Bien et le Mal.L’Afrique, cette Afrique des fiers guerriers qu’ont chantée depuis la nuit destemps nos poètes, David Diop, Léopold Sédar Senghor… est en train de battredes records dans le sens du « contre-développement ».Même si la Communauté Internationale ne les tolère pas, les Coups d’Etat sonten train de se frayer un chemin lugubre à travers les quatre points cardinaux ducontinent Africain. Une nouvelle maladie, non pas le Chikungunya qui sévit àKédougou en y prenant de l’ampleur, mais alors une toute nouvelle maladieépidémique qui s’installe en Afrique, et peut-être pour longtemps encore. Elle apour nom « COUPS D’ETAT», des coups qui s’apparentent plus à des coupsd’éclat qu’à autre chose, vu la manière dont ils sont menés de nos jours sansaucune effusion de sang, avec la sortie spontanée des populations qui saluentle geste « salvateur » des militaires putschistes.Les causes des multiples problèmes de l’Afrique indépendante sont dues, d’unepart à la croissance rapide des villes qui a entraîné plusieurs maux : les vols, lesviols, le grand banditisme, le chômage, le manque d’infrastructures et d’autrepart la mal gouvernance, la cupidité, la mauvaise gestion, les abus des droitshumains, la manipulation ou le tripatouillage des constitutions, la corruption…dans nos pays.Selon les données fournies par messieurs Jonathan Powel et Clayton Thyne,dans le monde, l’Afrique dépasse de loin les autres parties du monde par sonnombre impressionnant de Coups d’Etat.Continents Tentatives de coups d’Etat.
Idrissa Diarra Bakel/Tambaactu1
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