KOLDA : ANRAC étale leurs tentacules jusqu’au fouladou
L’agence nationale pour la relance des activités économiques et sociales en Casamance (ANRAC) vole au secours des populations de Médina Yoro Foulah. Il touche les couches vulnérables en accordant une subvention d’un million de franc CFA aux femmes de la commune de Fafacourou organisées autour d’un groupement de promotion féminin appelé « Mounial ».
L’objectif de Cette subvention selon Ansou Sané le directeur général de l’ANRAC est de permettre l’amélioration de la qualité nutritionnelle des enfants de 0 à 5ans, des femmes enceintes, des femmes allaitantes et des personnes âgées.
Le patron de l’ANRAC informe que la commune de Fafacourou est une zone qui a d’importantes potentialités en matière d’agro-sylvo-pastorale et depuis quelques années l’Etat est entrain de consacrer d’énormes efforts pour la mise en valeur de ces potentialités. Le DG de l’ANRAC de donner un exemple ; l’implantation d’un domaine agricole communautaire sous l’instruction du président de la république, son Excellence Macky Sall.
Monsieur Sané de féliciter le conseil municipal qui a délivré un cite d’un hectare pour permettre le démarrage des activités agricoles. Notre présence dans cette localité témoigne notre volonté de décentraliser les activités de l’ANRAC jusqu’au Fouladou, ladite agence avait concentré ses interventions dans la région de Ziguinchor alors que ANRAC couvre toute la Casamance. Le DG très satisfait de l’engouement, de l’engagement et la détermination des dames du GIE Mounial. Daouda Sylla alias Barou, le chargé des questions environnementales de la convention du développement de Médina Yéro Foulah, lui qui est à l’origine de ce financement revient sur les activités phares du projet que sont le maraîchage et la transformation des produits locaux.
Daouda sylla donne son cri de cœur sur les problèmes qui entravent le développement de sa région en citant l’enclavement qui selon lui est le problème majeur, pour cela il demande l’achèvement des travaux de la boucle du Fouladou ; les écoles à abris provisoire qui rendent difficile le déroulement des enseignements-apprentissages et enfin Barou parle de la situation de la santé, il informe que le département a un seul hôpital qui ne répond pas aux normes c’est ce qui pousse la population de se rabattre en Gambie pour leurs soins en santé.
Mamoudou Tall Ben Tafsir/ Tambaactu1
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