Tambacounda : L’examen du CAP National 2019 en économie familiale et sociale se déroule sans aucun souci majeur
L’examen du CAP National en économie familiale et sociale 2019 a bien démarré ce mardi 23 juillet 2019 au niveau du centre du CFP de Tambacounda où les candidats viennent des centres de formation de Bakel, Kidira et Tambacounda.
Le jury dispose de quatre filières à savoir agri élevage, coiffure, restauration et habillement. Il y a un effectif de 43 candidats dont 4 en coiffure, 20 en restauration, 12 en habillement et 7 en agri élevage. « Mais aussi il y a des candidats individuels qui composent dans ce dit centre », détaille Aliou Ndiaye Président du jury. « C’est un examen à deux tours, le premier a débuté ce mardi 23 et se terminera le vendredi 26 juillet, le second tour commencera le lundi 29 et prendra fin le même jour », explique M. Ndiaye. « Pour ce qui est de l’organisation, nous avons trouvé sur place une équipe qui a déjà préparé le terrain, il n’ya pas grand-chose à dire, tout se passe bien », poursuit-il. « Parmi ces 43 candidats, pour la restauration il y a 10 qui sont de Tambacounda, 9 de Bakel et 1 de Kidira. Pour l’habillement, il y a 5 candidats de Tambacounda, 4 de Bakel et 3 de Kidira. En ce qui concerne la coiffure, tous les 4 candidats viennent de Tambacounda, les centres de Bakel et de Kidira n’ont pas présenté de candidats pour cette filière. Pour ce qui est de l’agri élevage aussi il n’y a pas de candidats venant de Bakel et de Kidira, tous les 7 sont des produits de Tambacounda », renseigne Madame Awa Bigué Diankha, Directrice du CFP de Tambacounda et par ailleurs chef de centre. Madame Diankha de remercier le Président du jury ainsi que tous les surveillants qui ont répondu présents. Pour cette première journée toutes les filières sont concernées, en restauration, en habillement, en coiffure, tout comme en agri élevage, les candidats sont en train de composer depuis 8heures. Pour Madame Diankha, il y a des difficultés certes mais elle essaye de les surmonter. Toutefois elle demande à ce que les autorités, les bonnes volontés aident le CFP de Tambacounda et les candidats qui viennent de Bakel et de Kidira puisqu’il se pose des problèmes d’hébergement et de restauration. Mais quand même elle fait de son mieux pour trouver des solutions à cela. « La sécurité est toujours présente, depuis trois ans que je dirige cet Etablissement, la sécurité est là à partir de 8 heures jusqu’à 18 heures prête à toujours veiller à la sécurité du centre, félicitation à l’ensemble des autorités qui ont facilité la présence policière durant cet examen », dira la Directrice du CFP. Pour terminer le président du jury M. Ndiaye de rappeler que la formation professionnelle est le moteur du développement et qu’on ne peut pas développer un pays sans la valorisation de cette filière. « L’examen concernant la formation professionnelle au Sénégal n’est pas très visible par rapport aux examens du Baccalauréat, du Brevet de Fin d’Etudes Moyennes, de l’Entrée en 6ème/CFEE », constate M. Ndiaye. « La formation professionnelle est importante parce qu’en l’espace de deux ans voire trois ans, on a un produit apte à s’insérer dans le monde du travail », renchérit Aliou Ndiaye. « Nos autorités doivent réaccorder encore une importance à la formation professionnelle, notamment la filière économie familiale et sociale avec ses filières agri élevage, restauration, habillement, coiffure, développement à la base, santé/hygiène, etc. », plaide M. Ndiaye. « A part ce petit manque de matériel par ci et par là, l’examen se déroule correctement et sans problème majeur », souligne le Président du jury.
TambaActu1.com
Partagez