Tambacounda : L’Ecole Entreprise Agricole Sociale et Solidaire, « LES MINES VERTES » a reçu la visite de son partenaire UNICEF

Tambacounda : L’Ecole Entreprise Agricole Sociale et Solidaire, « LES MINES VERTES » a reçu la visite de son partenaire UNICEF

L’Ecole Entreprise Agricole sociale et solidaire, « les MINES VERTES », est mise en place depuis 2019. Cette école œuvre à travailler à l’enrichissement, aux renforcements des capacités de mobilisation de ressources des ménages pauvres du Sénégal de façon générale, des régions du Sud Est du pays particulièrement, renseigne Ibrahima Sory Diallo, Secrétaire Exécutif de l’ONG LA LUMIERE et par ailleurs promoteur de cette école.  Comme j’ai eu l’occasion de travailler dans les secteurs des mines pendant au moins vingt ans au Sénégal, souligne M.Diallo et nous avions tous estimés qu’à l’époque, ça allait être une occasion pour enrichir les populations et surtout celles qui sont les plus vulnérables, renchérit-il. Malheureusement, jusqu’au moment où nous parlons, ces ressources minières n’ont pas pu satisfaire ces exigences que nous nous sommes posés, il y a des années rappelle M. Diallo. Ce dernier a également travaillé sur les bourses de sécurité familiale, nous avons en charge la région de Tambacounda et nous avons eu à travailler aussi dans la région de Kolda. Ce projet a permis de savoir le niveau de vulnérabilité des familles et leurs nombres de façon générale, dira-t-il. En effet, nous avons compris qu’il fallait travailler sur un axe de création de richesse. Pour cela, les seules ressources naturelles disponibles et accessibles, ce sont la terre et l’eau, accessibles à tout le monde et partout. Et ces dans ces entre-faits que nous avons pensé qu’il faut inciter à un retour vers la terre et pour cela comme notre paysannat n’a jamais été attractif, donc il est difficile de dire à des gens, allez directement reprendre les activités agricoles, je pense que le Président Abdoulaye Wade l’a essayé avec le plan REVA, etc, mais cela n’a pas donné autant de résultats que l’on souhaitait, rappelle M. Diallo. Nos cibles sont ceux qui sont exclus du système scolaire et ceux qui n’ont jamais fréquenté l’école. A cet effet, nous avons commencé par les ménages qui bénéficient de bourse de sécurité familiale. Dans cette perspective, l’Unicef avait une préoccupation sur les non scolarisés et les déscolarisés et c’est pourquoi, ils ont créé les classes passerelles. Il s’agit ici de recycler par étape et de reverser dans l’école formelle, malheureusement, on a rarement du 100%, dixit le Secrétaire Général de l’ONG LA LUMIERE. C’est dire qu’il y a toujours un groupe à qui il faut donner une autre formation parce que leur niveau scolaire ne leur permet pas de retourner dans l’école formelle. Il était donc prévu de donner à ces jeunes là une formation technique et professionnelle. Si l’Unicef et son équipe sont revenus avec une star de la dimension d’Aliou Cissé, c’est parce qu’il y a une certaine satisfaction par rapport à ce qui s’est déjà passé et cela a du certainement convaincre leur partenaire au point qu’il faut véritablement faire connaître l’expérience et chercher à la démultiplier et l’amplifier au niveau du Sénégal. Il faut noter que quatre filières sont enseignées dans cette école à savoir l’horticulture, l’aviculture, la pisciculture et la transformation des produits agricoles de façon intégrée. Ces

quatre métiers intégrés donnent naissance à des entrepreneurs agricoles opérationnels capables de conduire une ferme de bout en bout. Toutefois en fin d’année on fait une spécialisation pour leur permettre d’avoir un diplôme d’Etat. La représentante de l’Unicef et son équipe en compagnie de son ambassadeur coach Aliou Cissé ont visité la partie école avec la transformation qui fait 80% de pratique et 20% de théorie et ensuite ils ont visité la partie Entreprise avec la cohorte aviculture et horticulture.

TAMBAACTU1

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