GREVE AU LYCEE WAOUNDE NDIAYE DE BAKEL

Depuis le 15 novembre, presque un mois, une crise d’hystérie communément appelée « Djinné Maimouna » perturbe la vie de certaines lycéennes de Waoundé Ndiaye de Bakel et par-delà le fonctionnement normal des cours dans cet établissement de six-cent-cinquante-cinq (655) élèves.

Ce mercredi 14 décembre 2022, après le mouvement de grève déclenché par les lycéens, un Comité de crise s’est réuni  dans la salle des Professeurs autour du Proviseur Adama Tandjigora pour analyser cette situation déplorable et trouver une solution le plus rapidement  possible.

Avec le nombre élevé de lycéennes (une bonne vingtaine) qui sont tombées  en crise d’hystérie (rien que des filles), mystérieusement attaquées par « Djinné Maimouna », deux à trois fois depuis la mi-novembre, l’Administration du Lycée a décidé de demander aux parents de retenir leurs enfants pour les soins jusqu’à la guérison. Le Lycée promet des cours de remédiation, une sorte de mise à niveau par rapport aux autres.

Certains lycéens ont considéré cette attitude comme une stigmatisation et ont entraîné les autres dans un mouvement de grève pour protester contre la mise à l’écart de leurs camarades.

A l’issue de la rencontre tenue entre le Proviseur, le Censeur, des Professeurs, des Surveillants et le Président de l’Association des Parents d’Elèves monsieur Djiby Konaté, il a été retenu que tous les élèves (sans distinction)  viendront suivre les cours dès demain, jeudi 15 décembre, pendant que les parents des lycéennes concernées par la crise d’hystérie se réuniront à partir de 10 heures avec l’Administration du Lycée, l’APE et des membres du Gouvernement Scolaire pour régler cette regrettable mésentente à quelques jours des fêtes de fin de premier trimestre.

En espérant de tout cœur que cette crise soit la première et la dernière dans nos écoles, nous  souhaitons à tous (enseignants et élèves) de belles fêtes de Noel.

Idrissa Diarra Bakel/Tambaactu1