DES PROFESSEURS ET DES ETUDIANTS  DE L’INSTITUT DES SCIENCES  DE LA TERRE (IST) A BAKEL

L’Institut des Sciences de la Terre (IST) devenu depuis deux ans  l’Ecole Nationale  Supérieure des Mines et de la Géologie, logée à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) forme des Ingénieurs Géologues  de Conception après cinq ans d’études alliant la théorie dans les amphithéâtres à la pratique sur le terrain.

Depuis 1989, des Professeurs accompagnent, encadrent des étudiants  dans le département de Bakel.

Cette année encore, des Professeurs maintenant habitués au Gadiaga et au Boundou : messieurs Mamadou Guèye, Cheikh Ibrahima Faye et  Adama  Dione sont  ici avec  vingt et un (21) étudiants dont huit (8) dames.

Au  cours de ce séjour d’études, il y a trois jours d’excursions pédagogiques à partir de Thiagniaf jusqu’à Marsa en passant   par Bakel  et Gabou  car sur le plan géologique le potentiel minier est très important. 

Les vingt et un étudiants répartis en trois groupes de sept font une semaine de cartographie  avant de terminer par des visites au service de la Météo, à la Carrière « Mapathé  Ndiouck », au Fort Faidherbe (actuelle Préfecture), dans les différentes Tours, au Cimetière des Militaires Français, celui des cent circoncis, à la Pierre d’Avril à Goundeyni …   véritables attractions  touristiques de Bakel.

A la fin de ces jours de présence dans le département de Bakel, chaque étudiant  aura à présenter un rapport de stage.

A l’unique  question adressée aux Formateurs: « quels sont vos projets de recherches ? », les réponses sont naturellement vite tombées.

1. Réévaluer le potentiel minier du Sénégal (cuivre, chrome, or, métaux connexes) avec la Société Géologique Nationale du Sénégal ;
2. Rendre service à la communauté en formant les jeunes de Bakel au pavage car dans la Carrière « Mapathé Ndiouck », il y a la matière première (quartzite), avec du ciment et de l’eau, l’auto-emploi des jeunes est assuré au grand bonheur des populations du département de Bakel.

L’Ecole Nationale Supérieure des Mines et de la Géologie (ancien IST), à travers ses Professeurs et ses étudiants, est en train d’abattre, au plan national en général et particulièrement dans le département de Bakel avec l’orpaillage qui pollue les eaux de la Falémé et du fleuve Sénégal,  un travail énorme de réévaluation du riche potentiel minier de notre département.

Peut-être que deux ou trois  étudiants sur  les vingt et un de cette promotion (4^e année en 2024) choisiront leur sujet de mémoire à Bakel sur le potentiel minier du département de Bakel et deviendront de grands Ingénieurs géologues de conception.

Idrissa Diarra Bakel/Tambaactu1