ATELIER DE RENFORCEMENT DES CAPACITES D’ORGANISATIONS DE LA SOCIETE CIVILE ET DES COMMUNAUTES PRESENTES EN ZONES FRONTALIERES A OUROSSOGUI.

ATELIER DE RENFORCEMENT DES CAPACITES D’ORGANISATIONS DE LA SOCIETE CIVILE ET DES COMMUNAUTES PRESENTES EN ZONES FRONTALIERES A OUROSSOGUI.

Le fleuve Sénégal, frontière naturelle entre la Mauritanie et le Sénégal représente pour ces deux pays plus que frères, unis par l’histoire et la géographie, liés aussi par leurs diverses ethnies, leurs langues et leurs cultures un espace social et économique.

Malheureusement ce voisinage a connu dans un passé récent des tensions dues aux ressources naturelles : la terre, l’eau et le pâturage.

L’ONUDC et l’OIM, dans un projet conjoint financé par le Fonds des Nations Unies pour la Consolidation de la Paix (PBF) a réuni à l’Hôtel Welma de Ourossogui des organisations de la Société Civile et de Communautés en zones frontalières (Kédougou, Tambacounda, Matam et Saint-Louis) pour un renforcement de capacités afin de leur permettre de jouer pleinement un rôle de contrôle citoyen et par la même occasion assurer la responsabilité et la redevabilité par des méthodes participatives.

C’est ainsi que, durant deux jours (les mercredi 27 et jeudi 28 août 2025), trente-deux invités issus des régions citées ont suivi avec beaucoup d’attention  un formateur particulier, un grand andragogue, un consultant qui maîtrise son sujet, un expert dans le domaine de la Paix et de la Sécurité,  monsieur Théodore Ndiaye qui a partagé avec les participants dont des femmes et des personnes à mobilité réduite cet atelier de renforcement de capacités sur:

1 :  LE CONTRÔLE CITOYEN DE L’ACTION PUBLIQUE ( CCAP)

-2 : LES OUTILS DE CONTRÔLE CITOYEN

-3 : CAS PRATIQUE

-4 : L’ETAT ET LES BIENS COMMUNS

-5 : EDUCATION A LA CITOYENNETE

-6 : COLLABORATION TRANSFRONTALIERE : DIALOGUE, CONFIANCE, TRANSPARENCE ET RESPONSABILITE PARTAGEE.

Pour le cas pratique, le formateur a présenté un contexte fictif dans la commune de Ogo qui a reçu un financement de 100 millions pour la construction d’un marché dont les travaux sont, dit-on, exécutés à 80% sans que rien ne sorte de terre.

La simulation, au cours d’un forum a mis : Facilitateurs, Bureau communal, Société Civile, Usagers, Contrôleurs, Journalistes  dans un jeu de rôles très proche de la réalité.

Monsieur Théodore Ndiaye  le Formateur a ensuite apporté les rectificatifs qu’il fallait, avec l’intervention pertinente de monsieur Amadou Dia Coordonnateur Régional de l’ONUDC  à Matam.

Par l’approche participative, inclusive et expérientielle, méthode qui favorise l’apprentissage actif et la co-construction des savoirs entre participants venus d’horizons  communautaires et associatifs différents et divers, l’on peut avancer, à l’issue de ces deux jours de renforcement de capacités que les résultats attendus sont atteints vu  Le témoignage des participants des quatre régions (Saint-Louis, Matam, Tambacounda et Kédougou) lors de la clôture de l’atelier.

Idrissa Diarra Bakel/Tambaactu1   

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